Le petit nombre d’ivoirien qui aime encore le sport roi, le football, a suivi avec moins d’intérêt le énième derby Asec-Africa, soldé par la victoire des aiglons, 2-1. En plus de la qualité de la prestation des 22 acteurs ce dimanche au petit stade du Robert Champroux, nous nous sommes appesanti, sur l’impact qu’à une telle rencontre sur les populations ivoiriennes, qui ont d’autres chats à fouetter que de suivre son championnat local…
Cette journée dominicale du 23 février 2013, les habitants de la terre d’eburnie, pressent les pas dans les rues et ruelles convergents tous vers leurs églises. Dieu et l’église qui restent aujourd’hui pour eux leur seul salvateur, après les événements tragiques qu’a connu le pays.
Après l’église, les ivoiriens s’affairent dans l’après midi, pour les visites familiales et amicales. Quand vous demandez par mégarde à un d’entre eux de vous donner sont point de vue sur le duel de titan, prévu ce jour entre les baronistes, du football ivoirien, ils te répondent, avec autant de surprises. Y à t-il un championnat national de football sur nos terres. Mais qui est le dernier champion ? Pour ses nombreux ivoiriens, seuls, les éléphants de Didier Drogba et consorts, ont encore une place de choix dans leurs cœurs. Ils ne s’intéressent qu’au football, des championnats huppés (Europe) ; alors basta pour celui de leur pays.
Plusieurs raisons expliquent cela, pour certains la crise survenue dans leur pays depuis 2002, leur a coupé, de tout contact avec le football, ils sont préoccupés, à gérer, les inombrables difficultés causées par cette guerre. Pour d’autres, le football ivoirien par ricochet son championnat national, n’attire plus à cause de la mauvaise qualité des joueurs, des dirigeants sortis de nulles part et qui s’approprient la chose footballistique, sans en connaître les tenants et les aboutissements.
Les médias et certains sportifs rencontrés estiment qu’il ya de la bonne graine au stade et que ceux qui critiquent ne s’y rendent plus pour des raisons qui leurs sont propres.
Mais, les derbys Asec-Africa, qui autrefois, haranguait les foules au stade Félix Houphouët Boigny, aujourd’hui qui ne jouent que sur un terrain de moins de 3000 places par manque de spectateurs, doit attirer l’attention de tous. Du gouvernement, en passant par le ministère, à la fédération et les dirigeants de clubs. Parce que si rien n’est fait, d’ici quelques années, le football ivoirien risque de disparaitre, parce que les dirigeants n’ont rien fait jusque là pour préparer l’après Yaya Touré et autres. Le championnat où on devrait puiser, souffre de la qualité des joueurs, à cause de la déformation des jeunes dans les centres d’animations, pardon de formation.
A la prochaine !
Donatien Kautcha
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